Des pratiques viti-vinicoles en mutation
Ce qui me frappe aujourd’hui, c’est la capacité qu’ont certains vignerons à réconcilier tradition et exigence moderne. Ici, les nouvelles générations reprennent les domaines avec une attention aiguë au sol, aux microclimats, à la biodiversité. Les labours sont plus doux, les traitements plus réfléchis, la vinification plus précise. On cherche à faire moins, mais mieux.
Beaucoup vinifient en levures indigènes, avec peu ou pas de soufre, en grappes entières, en macération semi-carbonique ou en infusion douce. On redécouvre la lenteur, le respect du fruit, l’art de ne pas trop intervenir. C’est ça aussi, le vin vivant. Un vin qui se fait avec, et non contre, la nature.